A. Hofmann Éloge du regard

« Éloge de la vision » d'Albert Hofmann

Dans son ouvrage « Éloge de la vision », Albert Hofmann, père du LSD, explore l'importance de la vision et de la perception pour l'existence humaine. La vision n'est pas seulement une activité physique, mais une porte d'entrée vers une compréhension plus profonde du monde et de l'univers. Selon Hofmann, la perception nous permet de prendre conscience de la réalité et constitue le fondement de la connaissance scientifique et des expériences mystiques.

Ce livre est un recueil de poèmes, d'aphorismes et de réflexions philosophiques qu'Hofmann a publié en édition limitée pour ses proches à l'occasion de son 90e anniversaire. Il contient de nombreuses et magnifiques photographies de papillons prises par Hofmann dans sa propriété de la prairie forestière du Jura. Ces images accompagnent les pensées de l'auteur et reflètent sa fascination pour la nature et les merveilles de la création.

L'œuvre d'Hofmann transcende les sciences naturelles et possède une dimension spirituelle plus profonde. L'importance de la vision, selon Hofmann, n'est pas seulement un acte scientifique, mais aussi un acte mystique qui nous permet d'appréhender l'univers dans toute sa beauté. Ce penseur ne se contentait pas de travailler dans les limites étroites de son sujet, mais ouvrait l'esprit à de nouvelles possibilités de perception et de compréhension.

Au fil de ses conversations et de ses écrits avec des personnalités telles qu'Ernst Jünger , Stanislav Grof , Rudolf Gelpke et Aldous Huxley , Hofmann a approfondi ses idées et cherché de nouvelles voies pour explorer la perception humaine. Ce livre constitue donc un témoignage fascinant sur un homme qui a ouvert la voie à des états de conscience élargis et à une compréhension plus profonde de la création.

Année de publication : 2001

« Éloge de la vision » de Hofmann est une invitation à élargir sa perspective et à voir le monde avec des yeux nouveaux – une œuvre qui plaît aussi bien au scientifique naturel qu'au penseur spirituel.